Les romans de développement personnel

J’ai envie de partager avec vous le bonheur de lire : “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une” de Raphaelle Giodano.

Camille, femme active qui “devrait” être heureuse sent qu’elle passe à côté du bonheur. Elle résiste puis cède à la petite voix en elle qui la pousse à lâcher avec les vieux schémas, les routines, les barrières qu’elle s’est construite et qui l’empêchent de se transformer. Elle fait une belle rencontre, accepte une main tendue et emprunte un chemin qui va l’emmener à se découvrir bien plus qu’elle ne l’imaginait et à créer enfin la vie qui lui permet d’accéder à la sensation de bonheur et d’exaltation.

“L’âme du monde” de Frédéric Lenoir : roman spirituel ou philosophique qui part de l’art de décoder, de percevoir, de comprendre les petits messages qui nous parviennent de quelque chose de bien plus grand que nous; ce “quelque chose” qui dépasse les frontières, les confessions, les religions et qui nous permet de nous sentir les éléments d’un même tout.

Sept sages de religions et d’horizons différents vont écouter leur intuition et se retrouver sans en connaître la raison dans un monastère du Tibet. Moments de partage et de frictions, d’incompréhension parfois pour en arriver à un merveilleux moment de communion pour transmettre avant que tout explose, à l’enfant, l’essence même de l’art de vivre heureux, les clés de la sagesse.  

Impossible pour moi de ne pas vous parler de Laurent Gounelle qui a l’art et la manière de nous faire évoluer tout en s’évadant et en suivant le cheminement de personnage auxquels on a plaisir à s’identifier.

Dans l’ordre de mes préférences, on trouvera :

  • Le jour où j’ai appris à vivre
  • Et-tu-trouveras le trésor qui dort en toi
  • Dieu voyage toujours incognito
  • L’homme qui voulait être heureux
  • Le philosophe qui n’était pas sage

extra ordinaires !

Le jour où j’ai appris à vivre

Et-tu-trouveras le trésor qui dort en toi

Dieu voyage toujours incognito

L’homme qui voulait être heureux

Le philosophe qui n’était pas sage

Vers la joie…au plus proche de soi

Envie de partager ici non pas tout mon parcours et toute ma vie car ce pourrait être ennuyeux mais plutôt ce qui m’a rendu la plus joyeuse et la plus libre depuis que j’expérimente différentes pratiques ou approches.

Tout d’abord, pour recontextualiser les choses et vous présenter deux ouvrages qui m’a beaucoup aidée, il faut que je vous parle un peu de l’état dans lequel j’étais avant de les découvrir.

Je souffrais de grandes douleurs dorsales, invalidantes, j’avais du annuler plusieurs projets et devais rester au repos en attendant que ça aille mieux. Une double hernie discale venait de m’être diagnostiquée. Au fond du seau donc je me demandais comment j’allais pouvoir continuer à travailler, à partager des activités avec mes enfants, à voyager…et à avoir une vie épanouie. Mes journées n’étaient alors que souffrance et questionnement. 

Par ce que j’ai cru être un “heureux hasard”, je suis tombée sur un livre présentant la méthode “Ho oponopono- la méthode des guérisseurs hawaïens pour libérer vos mémoires spirituelles” (Laurence Luyé Tanet) alors que je me rendais à la médiathèque avec mes enfants (seule sortie en deux ou trois semaines). Attirée par ce livre dont la couverture avait de belles couleurs, une jolie fleur (et puis je ne sais pas trop quoi encore), je l’ai pris, lu.

Au même moment, ma sœur  m’a offert le livre d’Eckart Tolle, “Le pouvoir du moment présent- Guide d’éveil spirituel“.

Et au fil des pages de ces deux ouvrages que je dévorais en parallèle et qui se complétaient si bien, les choses se sont décoincée en moi, le sourire est revenu sur mon visage et avant d’en avoir terminé la lecture, j’avais trouvé ma propre manière de conduire la joie et le sourire dans les zones les plus douloureuses de mon corps. 

S’en est suivi, de manière spontanée une reconnexion à la nature avec une forte envie de promenade en forêt, le besoin de toucher la végétation, les arbres, l’herbe, les feuilles et la sensation qu’une porte venait de s’ouvrir.

Les petits bonheurs du quotidien étaient soudainement mis en lumière, les aliments avaient une autre saveur, mes perceptions évoluaient, mon regard s’attardant et s’émerveillant bien davantage qu’auparavant. 

La relation avec mon mari s’en est trouvée plus fluide : la méthode Ho’oponopono, en effet met en lumière le fait que lorsque quelque chose nous agace et nous met en tension, colère chez quelqu’un c’est que cela vient faire écho à quelque chose que nous portons en nous ou que nous avons été dans cette vie ou une autre vie. Est alors possible pour celui qui ressent ce sentiment de colère ou d’agacement mais encore de déception ou d’angoisse de se répéter plusieurs fois le mantra : ” je suis désolé, pardonne-moi, merci, je t’aime”. L’idée n’est pas d’adresser ce message à quelqu’un mais bien à soi-même jusqu’à ce qu’on se sente apaisé. 

J’aime particulièrement cette “technique” qui vise à nous permettre de devenir la meilleure version de soi-même en nous apportant de l’amour pour débloquer une énergie coincée, libérer des mémoires du passé. 

Quand on le peut et que la colère n’est pas déjà lancée au galop, on peut se répéter le mantra dans sa tête et éviter le conflit en faisant retour sur soi. Et quand c’est trop tard, que l’émotion a pris le dessus, on peut l’utiliser à postériori pour s’apaiser et revenir plus sereinement vers l’autre. C’est un outil que j’utilise quand je me sens en colère après mes enfants ou que je crois ne pas arriver à gérer une situation. 

Ces deux ouvrages ont vraiment changé ma vie, mon rapport au corps et celui à la douleur.